Biografía
Marceline Desbordes-Valmore, nacida en Douai el 20 de junio de 1786 y fallecida en París el 23 de julio de 1859, es una poeta francesa. Fue apodada «Notre-Dame-Des-Pleurs» en referencia a los muchos dramas que marcaron su vida.
Infancia
Es hija de Catherine Ducas y Félix Desbordes, pintor de escudos de armas que se convirtió en posadero en Douai, después de ser arruinado por la revolución. A finales de 1801, después de una estancia en Rochefort y Burdeos, la joven y su madre se embarcaron para Guadalupe, isla perteneciente a Francia desde 1635, para buscar ayuda económica de un primo acomodado que vivía allí.
Carrera teatral
El viaje emprendido, que iba a ser un nuevo comienzo, se convirtió en un nuevo calvario. Por una parte la travesía en barco, que dura más de lo esperado (once días), debilita a las dos mujeres, por otra parte, una epidemia de fiebre amarilla se declara en Guadalupe y se lleva, en mayo de 1803, a la madre de la joven. Además el malestar político sacude la isla y la situación del primo no resulta tan buena como se decía: su ayuda es muy escasa. De vuelta a Francia cerca de su padre en Douai, Marceline se convirtió en actriz a la edad de dieciséis años. Actúa en el teatro de Douai, en Lille, Rouen (gracias a su encuentro con el compositor Grétry) y en París. Actriz, cantante, actuó de forma destacada en el teatro Odeon en la Opera-comique de París y en el Teatro de la Monnaie de Bruselas, donde interpretó a "Rosine" en El barbero de Sevilla de Beaumarchais. En el transcurso de su carrera teatral, a menudo interpreta papeles de ingenua. Crea varias obras de Pigault-Lebrun, conoce a Talma, a quien admira, a Marie Dorval y sobre todo a Mademoiselle Mars quien será su amiga hasta el final de sus días.
Poeta
De 1808 a 1810 tuvo una apasionada relación con el actor y literato Henri Latouche. En 1816, perdió al hijo que tuvo con él, al que llamó Olivier en sus poemas. Se casó en 1817 con un actor, Prosper Lanchantin, conocido como Valmore a quien había conocido mientras actuaba en Bruselas. Tendrá cuatro hijos de los que sólo le sobrevivirá uno, Hyppolite Valmore (Junie, Inès, que murieron de pequeñas, y Hyacinthe, conocida como Ondine, compuso poemas y cuentos antes de morir a los 31 años). Marceline publicó su primera colección de poemas, Élegies et Romances en 1819, que llamó la atención y abrió las páginas de varios periódicos como el Journal des dames et des modes, L'Observateur des modes et La Muse française. Su marido no está bien y ha perdido su fama, por lo que ella empieza a escribir por interés económico. La pareja se instala en Lyon. Marceline continúa viendo a Henri Latouchey y mantiene una relación sostenida con él por carta. Posteriormente sus obras más importantes fueron Elegías y Poemas nuevos en 1824, Las lágrimas en 1833, Pobres flores en 1839 y Ramos y oraciones en 1843. En 1832, dejó su actividad en el teatro para dedicarse a la escritura. Todas sus obras, cuyo lirismo y audacia de versificación se destacan, le valieron una pensión real bajo Felipe I y varias distinciones académicas. También escribe novelas cortas y compone cuentos infantiles, en prosa y verso.
Su poesía es conocida por ser oscura y depresiva y sin complacencias estéticas. Es la única mujer incluida en una de las secciones del famoso libro Los poetas malditos de Paul Verlaine. Una copia de sus poesías fue encontrada en la biblioteca personal de Friedrich Nietzsche.
Murió en París el 23 de julio de 1859, habiendo sobrevivido a la muerte de casi todos sus hijos, su hermano y muchos amigos.
Poesía de vanguardia
Primera entre los poetas del romanticismo, una de las más grandes desde Louise Labée, Marceline Desbordes-Valmore, a pesar de una prolijidad intermitente, es una precursora inesperada de los maestros de la poesía francesa moderna: Rimbaud y, sobre todo, Verlaine. Le debemos la invención de más de un ritmo, el de las once sílabas de los Romances sin palabras. Esta mujer, supuestamente ignorante, era una erudita no reconocida. Además fue la madrina indiscutible de las "musas" de finales de siglo: Anna de Noailles, Marie de Heredia (conocida como Gérard d'Houville), Renée Vivien, Cécile Sauvage et Marie Noël.
Obras
Marceline Desbordes-Valmore ha escrito cuentos, poesía y novelas cortas. Sus principales obras son: Huit femmes (cuento), Poésies, Les Pleurs, (una colección de poemas) y su novela Violette.
Ella misma puso música a su poema L'Alouette, publicado en 1821 en el cuento Lucette de la colección Les vigiles de Antilles. La musicalidad de sus versos ha atraído a más de 130 compositores. Este interés de los músicos por su obra se manifiesta también en la canción popular contemporánea: la autora Véronique Pestel ha puesto música al poema Aux Trois Aimés.
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Marceline Desbordes-Valmore, née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859, est une poète française. Elle fut surnommée «Notre-Dame-Des-Pleurs» en références aux nombreux drames qui jalonèrent sa vie.
Enfance
Marceline Desbordes est la fille de Catherine Ducas et Félix Desbordes, un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. Fin 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, le jeune fille et sa mère s'embarquent pour la Guadeloupe, île appartenant à la France depuis 1635, afin de chercher une aide financière chez un cousin aisé, installé là-bas.
Carrière théâtrale
Le voyage entrepris, qui devait être un nouveau départ devient un véritable calvaire. D'une part, la traversée en bateau, qui prend plus que prévu (onze jours) affaiblit les deux femmes, d'autre part, une épidémie de fièvre jaune se déclare en Guadeloupe et emporte, en mai 1803, la mère de la jeune fille. En outre, des troubles politiques agitent l'île et la situation du cousin ne se révèle pas aussi bonne qu'on le disait : l'aide qu'il apporte est donc bien maigre. De retour en métropole près de son père à Douai, Marceline devient comédienne dès l'âge de 16 ans. Elle joue au théâtre à l'italienne de Douai, à Lille, Rouen (grâce à sa rencontre avec le compositeur Grétry) et à Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit notamment au théâtre de l'Odéon à l'Opéra-Comique, à Paris, et au Théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où elle incarne en 1815 «Rosine» dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d'ingénue. Elle crée plusieurs pièces de Pigault-Lebrun, rencontre Talma, qu'elle admire, Marie Dorval et surtout Mademoiselle Mars, qui sera son amie jusqu'à la fin de ses jours.
Poète
De 1808 à 1810, elle a une liaison passionnée avec le comédien et homme de lettres Henri de Latouche. En 1816, elle perd le fils qu'elle a eu avec lui, qu'elle nomme Olivier dans ses poèmes. Elle se marie en 1817 avec un acteur, Prosper Lanchantin, dit Valmore, rencontré alors qu'elle jouait à Bruxelles. Elle en aura quatre enfants, dont un seul, Hippolyte Valmore, lui survivra (Junie, Inès, décèdent en bas âge, et Hyacinthe, dite Ondine, compose des poèmes et des contes avant de mourir à l'âge de 31 ans). Marceline Desbordes-Valmore publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, qui attire l'attention et lui ouvre les pages de différents journaux tels que le Journal des dames et des modes, L’Observateur des modes et La Muse française. Son mari n'est guère aisé et sa popularité a perdu de son aura : c'est ainsi tout d'abord pour un intérêt financier qu'elle se met à écrire. Le couple s'installe à Lyon. Marceline Desbordes-Valmore continue à voir Henri de Latouche, et entretient avec lui une relation épistoliaire soutenue. Par la suite, ses ouvrages les plus importants sont les Élégies et poésies nouvelles en 1824, Les Pleurs en 1833, Pauvres fleurs en 1839 et Bouquets et prières en 1843. En 1832, elle cesse définitivement son activité au théâtre pour se consacrer à l'écriture. Toutes ses œuvres, dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, lui valent une pension royale sous Louis-Philippe 1er et plusieurs distinctions académiques. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des contes pour enfants, en prose et en vers.
Sa poésie est connue pour être sombre et dépressive et sans complaisance esthétique. Elle est la seule femme incluse dans l'une des sections du célèbre livre Les Poètes maudits de Paul Verlaine. Une copie de ses poèmes a été trouvée dans la bibliothèque personnelle de Friedrich Nietzsche.
Marceline Desbordes-Valmore décède à Paris, le 23 juillet 1859, en ayant survécu au décès de presque tous ses enfants, de son frère et de maintes amies.
Une poésie d'avant-garde
Première en date des poètes du romantisme, une des plus grandes poétesses depuis Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, en dépit d'une prolixité intermittente, est une précurseure inattendue des maîtres de la poésie française moderne : Rimbaud et surtout Verlaine. On lui doit l'invention de plus d'un rythme : celui des onze syllabes et la génèse de Romances sans paroles. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable des «muses» de la fin du siècle : Anna de Noailles, Marie d'Heredia (connue sous le nom de Gérard d'Houville), Renée Vivien, Cécile Sauvage et Marie Noël.
Œuvres
Marceline Desbordes-Valmore a écrit des nouvelles, des contes, de la poésie et des romans. Ses œuvres principales sont: Huit femmes, Poésies, Les Pleurs (un recueil de poèmes) et son roman Violette.
Elle a mis en musique elle-même son poème L'Alouette, publié en 1821 dans la nouvelle Lucette du recueil Les veillées de Antilles. La musicalité de ses vers a attiré plus de 130 compositeurs et compositrices. Cet intérêt des musiciens pour son oeuvre se manifeste également dans la chanson populaire contemporaine: l'auteure Véronique Pestel a mis en musique le poème Aux trois aimés.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Marceline_Desbordes-Valmore (Consulté le 17/04/2022)
Bibliografía
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